Un multi millionnaire au coteaux
Vous êtes sur un site satirique. Ne le prenez pas sérieusement. C'est une blague.
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Le 15 mars 2019 à 05h59, modifié le 15 mars 2019 à 07h32
Étienne* est un grand gagnant qui a « de la bouteille ». « J'ai plus de 10 ans d'expérience », confie ce quinquagénaire parisien qui a remporté plus de 7 millions d'euros au Loto en 2008. Cette expérience de multimillionnaire du jour au lendemain, cet ancien cadre sup' qui, dorénavant, se la coule douce, la met au service du nouveau « Club des parrains » initié par la Française des jeux.
Lui parraine notamment Bruno*, quadragénaire, qui a décroché un jackpot de 5 millions d'euros au Loto l'année dernière. Lors d'un déjeuner au restaurant, d'une virée en Andalousie ou d'un entracte au théâtre, il lui distille des tuyaux pour gérer au mieux son pactole. « Quand on a vécu la même chose, on s'écoute d'avantage. Je lui ai répété de ne pas se précipiter, de se méfier des conseils de la famille sur le placement de l'argent… » recense-t-il.
Ensemble, ils échangent sur le modèle de voiture « pas bling-bling » à acquérir ou les sommes d'argent à offrir aux plus proches pour les cadeaux de Noël. Étienne lui a suggéré également d'« en dire le moins possible », de « sélectionner les gens à qui on va révéler le secret » afin de « ne pas subir la pression de l'entourage ». Ce veinard sans enfants n'a lui-même pas prévenu les siens. Il fait illusion. « Je ressors mon petit mensonge, j'explique que je bosse comme consultant à mon compte », dévoile-t-il.
«Mon capital m'a rapporté 300 000 euros»
Entre les sorties au musée et à l'opéra ou son tour du monde, il ne s'ennuie « pas une seule seconde ». « Le travail, même s'il est très intéressant, est toujours une contrainte », philosophe-t-il. Il n'a plus « aucun souci de fric ». « Je n'ai pas touché à mon capital et celui-ci m'a rapporté en intérêts 300 000 euros en une décennie », calcule-t-il. Il prend très à cœur son rôle d'ange-gardien. « Cela me permet de libérer la parole, de continuer à être moi-même dans un milieu qui n'est pas hostile, car on est tous logés à la même enseigne. Je sais qu'on ne me jugera pas », savoure-t-il.
Son filleul, Bruno, est très reconnaissant. « Il a cette fibre bienveillante, il est à l'écoute et précieux pour moi, on peut tout évoquer, on se comprend, on a les mêmes centres d'intérêt », applaudit ce quadragénaire d'Ile-de-France. « Cela m'a fait beaucoup de bien. Parce que lorsqu'on gagne, on est paumé, on a un sentiment de culpabilité : Pourquoi moi ? Bien sûr que c'est un événement heureux, mais c'est également un traumatisme », poursuit-il. Étienne est sur la même longueur d'onde. « Je comprends son ressenti, ça peut déstabiliser, il y a des nuits blanches, des moments de doute… Et on peut difficilement se plaindre à haute voix d'avoir touché le gros lot », témoigne-t-il.
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