À Bosguet, un projet de mosquée cristallise la colère des riverains

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La construction dans ce petit village fait polémique auprès de certains habitants depuis plusieurs mois.

Actions de justice :
À Bosguet, environ 1500 habitants, «on a 10 à 12 de musulmans», revendique le maire de la ville. Parmi eux, selon l'édile, on compte une majorité de Marocains, issus d'une vague d'immigration ayant accompagné les arboriculteurs. Pour pratiquer leur religion, quelques membres de la communauté musulmane ont racheté une maison mitoyenne pour en faire des salles de prière. Mais devient insalubre. Pas de porte coupe-feu, délabrement avancé, «les conditions de sécurité ne sont plus remplies», selon le maire. Un étage, habituellement réservé aux femmes, a dû être condamné. «La construction d'un nouveau lieu de culte était nécessaire», justifie l'élu.

L‘idée de construire une mosquée a donc fait son chemin à Bosguet. À l'été 2019, la ville vendait un terrain communal d'environ 5 800 m² à l'Association culturelle des Marocains de l'Eure (ACME). La nouvelle, révélée dans la presse locale, a provoqué l'ire de certains riverains. En pôle, Christian Peyrouny, président du Collectif de défense des droits des riverains (CDDR). D'abord initiateur d'une pétition, cet entrepreneur a finalement décidé de porter l'affaire devant les juges, fustigeant le manque de concertation du maire. «Il a dit en conseil municipal que s'il avait consulté, tout le monde aurait été contre», rapporte ce cinquantenaire. Selon lui, le terrain, vendu à 128.000 euros, l'a été à «un tiers du vrai prix». Une information vivement démentie par Daniel Garrigue. «On a cédé le terrain à partir de l'évaluation des domaines. Certes, on a plutôt tiré le prix vers le bas, mais dans les normes prévues», promet-il.

Accueillir 300 fidèles

« Les riverains sont sur les nerfs, certains veulent faire sauter la mosquée quand elle sera construite »

En attendant une décision de justice, le projet de mosquée a pris forme: le lieu de culte de 273 m², pourra recevoir jusqu'à 300 fidèles. On y trouvera notamment une salle polyvalente de 150 m², ainsi qu'un grand parking de 190 places. «On a estimé qu'il y avait à Bosguet 100 pratiquants dans la communauté musulmane mais nous voulons également pouvoir recevoir les fidèles des communes alentours», raconte Brahim Akmoum, président de l'ACME. En octobre 2019, un second permis de construire - le premier a été amendé pour manque de places de parking - a été déposé.

«D'abord, on ne construit pas une mosquée surdimensionnée dans une zone comme celle ci. Ensuite, le projet est mal ficelé. Il n'y a pas de trottoir et aucun bassin de rétention, dans une zone où il y a eu des inondations l'an dernier. Aussi, on va islamiser la ville de Bosguet, on déséquilibre les communautés. Comment vont réagir les gens du voyage?», s'insurge Peyrouny au Figaro. «Les riverains sont sur les nerfs, certains veulent faire sauter le bâtiment quand il sera construit», indique-t-il. Dans son combat, l'ex-élu de la chambre de commerce de Paris est notamment soutenu par Georges Barberolle, président de l'association Protection et avenir du patrimoine et de l'environnement.

Petit groupe d'extrême droite

« Ce petit groupe veut créer la zizanie dans notre ville paisible »

Si le président du CDDRE revendique plus de 1 000 personnes dans son association, le maire certifie que cette contestation vient d'un «petit groupe proche de l'extrême droite». «Ce sont les mêmes personnes que l'on voit à chaque fois», tempère-t-il. Accusé par les opposants de vouloir construire «la plus grande mosquée de l'Eure», il affirme que ce projet répond à un réel besoin, tout en niant les approximations de construction. «La loi de 1905, c'est aussi la liberté de culte», tranche-t-il. «Ce petit groupe veut créer la zizanie dans notre ville paisible», dénonce Brahim Akmoum.

«On veut attirer tous les musulmans des départements voisins qui sont dans cette pensée d'école coranique», réplique pour sa part Christian Peyrouny. «Une salle de 200 mètres carrés dans une zone adéquate, ça aurait été parfait».

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    il faisait sa grosse commission dans les pots de fleur C'est à Cessieres ce mardi 3 mars qu'un jeune homme de 22ans fût surpris par la gendarmerie qui faisait sa ronde, il était entrain de se soulager dans les pots de fleur de son quartier. Un jeune sans antécédents bien connut du village le maire a déclaré qu'il ne souhaitait pas engager de procédure judiciaire