La SESSION NORMALE par le Journal Le Partenaire
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La semaine du 29 janvier se déroulait la session normale au campus d'Ekounou : bête à abattre pour les étudiants, source de tensions pour l'administration, voici l'avis du Journal Le Partenaire.
Le campus d’Ekounou ordinairement si calme et détendu a vibré toute la période du 29 janvier au 05 févr.-18, au rythme de la session normale. On ne voyait plus alors que des étudiants devant les salles d’examen, et dans les couloirs munis d’un document pour une dernière révision : le dernier coup d’œil qui sauve vous diront-ils. Cette atmosphère de stress n’est que difficilement compréhensible quand on sait que la semaine avant la session normale était entièrement dédiée aux révisions. Ça du moins c’est la promesse qui a été faite mais force a été de constater que plusieurs cours ont été programmé cette semaine ; et même des examens. Le Vendredi notamment régnait déjà une ambiance de session normale sur tout le campus.
Dans le programme de la session normale, le début de chaque épreuve était fixé à 09 h du matin et à 02h du soir. S’il les vrai qu’avec le flegme qui les caractérise certains étudiants trouvaient le moyen d’arriver en retard (en dépit de tous les efforts qu’ils ont fourni pour arriver à temps), il fut beaucoup plus déroutant et dérangeant de voir les épreuves arriver en retard. Parfois 5, parfois 10 parfois même à une heure de retard et ceux sans explications aucunes.
Les examens ont globalement pour but de contrôler à la fois la valeur du candidat et la valeur de la formation à laquelle il a été soumis. Fait intéressant justement à l’université catholique d’Afrique centrale, les étudiants évaluent les professeurs et la qualité de leurs cours, juste avant d’être évalués à leur tour en la même matière. C’est donc pour certains l’occasion de se venger de cette matière qu’ils ont du mal à suivre ou à comprendre et en laquelle ils sont quasiment certains de mal composer. Ceci dit, il est intéressant de faire ressortir un autre fait étrange qui cette fois est en opposition avec le but même des examens. Certains Professeurs font l’effort de proposer systématiquement la même épreuve ou de très légères variantes à chaque nouvelle session de telle sorte qu’il suffise d’en retenir les corrections. Il serait sans doute très édifiant pour les étudiants d’être au courant des motivations qui poussent ces professeurs à agir ainsi.
L’UCAC se donne une image de grande école mais, pour ce qui est observable pendant les périodes d’examens il serait facile de penser que « les cadres issus de la catho ne sont peut-être pas si bons que ça ; peut-être se démarquent-ils tout juste dans un milieu où la moyenne se situe autour de la médiocrité ».
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