Oran

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Oran (en arabe : ????? (Wahr?n) et en berbère: ??????, prononcé localement [w?hren], surnommée « la radieuse » (en arabe : ???????, el-B?hia), est la deuxième plus grande ville d’Algérie2 et une des plus importantes villes du Maghreb. C'est une ville portuaire de la mer Méditerranée, située au nord-ouest de l'Algérie, à 432 km de la capitale Alger, et le chef-lieu de la wilaya du même nom, en bordure du golfe d'Oran.

La ville est située au fond d'une baie ouverte au nord et dominée directement à l'ouest par la montagne de l'Aïdour (ou Murdjajo), d'une hauteur de 580 mètres, ainsi que par le plateau de Moulay Abdelkader al-Jilani. L'agglomération s'étend de part et d'autre du ravin de l'oued Rhi, maintenant couvert.

Fondée en 902 par les Andalous, Oran connaît une succession de dynasties arabo-berbères. Occupée par les Espagnols en 1509, elle est définitivement reconquise en 1792 par le bey Mohamed El Kebir et devient le siège du beylik de l'Ouest. Pendant la colonisation française, elle connaît un développement rapide, et devient la deuxième ville d'Algérie. Après l'indépendance, elle demeure la capitale économique de l'Ouest du pays et le principal centre financier, commercial et industriel3.

En 2008, la commune comptait 609 940 habitants1, alors que la population de l'agglomération oranaise était d'environ 1 000 000 habitants4.

Sommaire [masquer]
1 Géographie
1.1 Situation
1.2 Climat
1.3 Hydrographie
1.4 Faune et flore
1.5 Topographie
1.6 Transports
1.6.1 Local
1.6.2 National et international
1.7 Routes
1.8 Géographie administrative
1.8.1 Arrondissements et quartiers
1.8.2 Arrondissements d'Oran
1.9 Arrondissement historique
1.10 Communes périphériques
1.11 Agglomération oranaise
1.12 Toponymie
2 Histoire
2.1 Oran avant Oran
2.1.1 Période préhistorique
2.1.2 Antiquité
2.1.3 Disparition de la Unica Colonia
2.2 Fondation d'Oran
2.3 Dynasties arabo-berbères
2.4 Période espagnole
2.5 Période ottomane
2.6 Colonisation française
2.6.1 Occupation de la ville
2.6.2 Développement et peuplement
2.6.3 Tournant du siècle
2.6.4 Seconde Guerre mondiale
2.6.5 Après-guerre et prémices de la guerre d'Algérie
2.7 Guerre d'Algérie
2.8 Indépendance
3 Démographie
3.1 Évolution de la population
3.1.1 Population totale
3.1.2 Évolution des populations à Oran
3.2 Population actuelle
3.2.1 Origine de la population actuelle
3.2.2 Pyramide des âges
3.2.3 Autres points notables
4 Administration
4.1 Liste des maires d'Oran
5 Économie
5.1 Tableau général
5.2 Secteurs d'activité
5.3 Tourisme
6 Patrimoine architectural et urbanisme
6.1 Paysage urbain
6.2 Édifices religieux
6.3 Les Saints patrons et mausolées
6.4 Les vieux cimetières d'Oran
6.5 Autres lieux notables
6.5.1 L'hôtel de ville
6.5.2 Le Théâtre Régional d'Oran
6.5.3 Espaces verts
6.5.4 Gare ferroviaire
6.5.5 Fortifications
6.5.6 Porte d'Espagne
6.5.7 Arènes
7 Patrimoine culturel
7.1 Musées
7.2 Musique
7.3 Oran, capitale du raï
7.4 Festivals et évènements
7.5 Enseignement
7.6 Bibliothèques
7.7 Oran en littérature
7.8 Cinématographie
7.9 Fêtes populaires
8 Vie quotidienne à Oran
8.1 Oran, ville libérale
8.2 Sport
8.3 Gastronomie oranaise
8.4 Jumelages
9 Personnalités nées ou liées à Oran
10 Pour approfondir
10.1 Articles connexes
10.2 Liens externes
10.3 Bibliographie
11 Notes et références
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation[modifier | modifier le code]
Oran se trouve au bord de la rive sud du bassin méditerranéen ; elle se situe au nord-ouest de l'Algérie, à 432 km à l'ouest de la capitale Alger. La ville s'élève au fond d'une baie ouverte au nord sur le golfe d'Oran ; elle est dominée à l'ouest par la montagne de l'Aïdour (429 m d'altitude) qui la sépare de la commune de Mers-el-Kébir. Au sud, elle est bordée par les communes d'Es Senia, par le plateau de Moulay Abdelkader al-Jilani (Moul el Meida), et, au sud-ouest, par une grande sebkha. La ville de Bir El Djir constitue sa banlieue est.


Oran, l'Aïdour, le port.

Oran et sa région en 1942.
Communes limitrophes de Oran
Mers-el-Kébir Mer Méditerranée Bir El Djir
Misserghin Oran Bir El Djir
Misserghin, Es Senia Sidi Chami
Climat[modifier | modifier le code]
Article détaillé : climat méditerranéen.
Oran bénéficie d'un climat méditerranéen5 classique marqué par une sécheresse estivale, des hivers doux, un ciel lumineux et dégagé6. Pendant les mois d'été, les précipitations deviennent rares voire inexistantes, et le ciel est lumineux et dégagé. L'anticyclone subtropical recouvre la région oranaise pendant près de quatre mois. En revanche la région est bien arrosée pendant l'hiver. Les faibles précipitations (420 mm de pluie) et leur fréquence (72,9 jours par an) sont aussi caractéristiques de ce climat.

Données climatiques à Oran.
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 5 7 8 10 13 17 19 20 17 13 9 7 12
Température moyenne (°C) 10 12 13 15 18 21 24 25 23 18 15 12 17
Température maximale moyenne (°C) 15 16 18 20 22 26 29 30 28 23 20 16 22
Précipitations (mm) 60 50 50 30 20 0 0 0 10 30 60 70 420
Source : Weatherbase, statistiques sur 21 ans7.
Diagramme climatique
J F M A M J J A S O N D
15560
16750
18850
201030
221320
26170
29190
30200
281710
231330
20960
16770
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm
Hydrographie[modifier | modifier le code]

La sebkha d'Oran.
La question de l'approvisionnement en eau a toujours joué un rôle capital car les eaux dont la ville dispose ont toujours été de quantité insuffisante, et sont souvent très chargées de sel8. En raison du faible taux de précipitations, les ressources souterraines n'offrent pas à la ville un moyen d'approvisionnement suffisant. En 2002, la wilaya d'Oran est parmi celles d'Algérie qui comptent le moins de forages. Seuls 18 forages en exploitation sont inventoriés9.

Oran est alimentée en eau par plusieurs barrages notamment ceux du bassin hydrographique de l'Oued Tafna, situé à environ 80 km à l'ouest de la ville10 et sur le fleuve Cheliff à environ 200 km à l'est de la ville. Ce nouvel ouvrage, entré en fonctionnement en 2009, doit fournir annuellement 110 millions de m3 d'eau pour la wilaya d'Oran11.

La wilaya d'Oran est également équipée de plusieurs usines de dessalement et prévoit la construction d'une unité à Magtaa d'une capacité de 500 000 m3/jour12,13.

La grande Sebkha au sud d'Oran, dans le bassin hydrographique d'Oranie Chott Chergui, est soumise à la Convention relative aux zones humides d'importance internationale particulièrement comme habitats des oiseaux d'eau14.Elle est alimentée par un réseau hydrographique complexe venant du Murdjajo au nord et du Tessala au sud. Ce réseau hydrographique fait l'objet de tractations entre les partisans du développement des riches plaines agricoles environnantes d'une part et les défenseurs de l'écosystème d'autre part. La partie septentrionale de la Sebkha a tiré profit de l’expansion et du développement de la ville d’Oran et de son activité industrielle. Celle-ci est maintenant la source d'une pollution importante qui accentue la salinisation de la Sebkha. La partie méridionale est au contraire faiblement exploitée et les infrastructures y sont peu développées.

Le manque d'informations et d'études sur les eaux souterraines et de surface de ce lac ont poussé le Ministère des Ressources en Eau à commander en 2002 une étude globale autour de ce thème15.

Faune et flore[modifier | modifier le code]

Les flamants roses affectionnent particulièrement la Sebkha d'Oran.
La ville d'Oran ne recèle aucune zone d'intérêt écologique particulier. À ses abords immédiats, l'Aïdour et la grande Sebkha présentent une faune et une flore méditerranéennes caractéristiques.

Les flancs de l'Aïdour sont plantés en pin d'Alep sur une surface de 668 hectares. On y rencontre également des figuiers de Barbarie et des agaves notamment aux abords immédiats du fort de Santa Cruz.

La grande Sebkha est constituée d'une fine pellicule d'eau salée dépourvue de végétation. Cependant, aux environs immédiats de la Sebkha se développe une végétation adaptée au climat sec et à la terre salée de la zone. On y trouve des suæda maritimes, des juncus et de petites touffes de Chamærops humilis. Quelque rares tamaris poussent sur la rive.

Dans la région oranaise, la Sebkha semble être le lieu privilégié des espèces migratrices venant de Gibraltar à l'Ouest. C'est notamment le cas des limicoles, des grues et des flamants roses qui affectionnent particulièrement les zones humides et de très faible profondeur. La présence de flamants roses et de tadornes de Belon est particulièrement développée sur la Sebkha16.

Topographie[modifier | modifier le code]

La carte d'Oran en 1942 et ses relevés topographiques
Latitude : 35° 691? N - Longitude : O° 642? W Altitude moyenne : environ 60 m.

La ville s'étend de part et d'autre du ravin de l'oued Rhi, maintenant couvert, au pied de l'Aïdour et sur une surface d'environ 75 km217. La hauteur de la ville augmente de manière importante une fois passée la zone portuaire. Le front de mer est construit 40 m au-dessus des flots, les falaises de Gambetta culminent à plus de 50 m. La ville monte en pente douce. Elle atteint 70 m sur le plateau de Kargentah, puis 90 m dans la proche banlieue de Es Senia18.

La ville est essentiellement construite sur un plateau calcaire, le Murdjajo ainsi que ses abords sont faits d'une couche marno-diatomitique recouverte d'une complexe carboné19.

Variations d’altitude
Lieu dans la ville Altitude
Port 0 m18
Falaises 50 m18
Kargentah 70 m18
Es Senia 90 m20
Sebkha 110 m21
Aïdour 429,3 m18
Transports[modifier | modifier le code]
Local[modifier | modifier le code]

Tramway dans le centre-ville
La ville disposait de moyens de transport limités, qui ne couvraient pas suffisamment les zones suburbaines. L'Entreprise de transport d'Oran (ETO) avait acquis de nouveaux bus pour couvrir 70 de la demande, mais cela restait insuffisant au regard du nombre d'usagers et notamment d'étudiants qui fréquentent les deux grandes universités de la ville. Cette situation a évolué avec la mise en œuvre du tramway d'Oran. La ligne comporte 31 stations réparties sur 18,7 kilomètres. Ses terminus sont Es-Sénia au Sud, et Sidi Maarouf à l'Est, et la ligne dessert le centre-ville (place du 1er novembre). L'inauguration prévue en 2009 a dû être retardée. Elle a eu lieu le 1er mai 201322.

Une ligne de métro serait projetée pour 2021 (voir métro d'Oran)23.

National et international[modifier | modifier le code]

Aéroport d'Oran
Les deux principaux moyens de transports pour rejoindre Oran sont l'avion et le bateau. L'aéroport international Ahmed Ben Bella est à 12 km du centre-ville. Des ferries assurent des liaisons depuis le port d'Oran vers les villes européennes de Marseille, Sète, Alicante et Almería via la compagnie nationale Algérie Ferries et la Corsica Linea.


Gare ferroviaire d'Oran
Bien que reliée au réseau marocain, la gare ferroviaire ne dessert que des villes algériennes notamment Alger et Tlemcen. La frontière terrestre algéro-marocaine est actuellement fermée.

En 2010 a été inauguré la plus longue ligne ferroviaire d'Algérie, Oran-Béchar, qui s'étend sur 700 km24. Le tronçon Tabia-Béchar a été construit et raccordé au tronçon déjà existant, celui de Oran-Tabia. Avec une vitesse de 160 km/h, ce train permettra un désenclavement des populations de l'Ouest algérien et surtout du Sud-ouest algérien.

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  1. 1

    il faisait sa grosse commission dans les pots de fleur C'est à Cessieres ce mardi 3 mars qu'un jeune homme de 22ans fût surpris par la gendarmerie qui faisait sa ronde, il était entrain de se soulager dans les pots de fleur de son quartier. Un jeune sans antécédents bien connut du village le maire a déclaré qu'il ne souhaitait pas engager de procédure judiciaire