Les chefs d'Etats africains réunis en conclave extraordinaire viennent de décider de la vente du Continent noir
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Yaoundé. Il est 5 heures et demi de l'après midi. Les journalistes se ruent vers la salle de presse du Palais des Congrès de Yaoundé. Les différentes délégations accompagnant les chefs d'Etats et de gouvernements participant au Conclave extraordinaire de la CEEAC sortent les unes après les autres. Les journalistes jouent des coudes pour les approcher. Tous veulent avoir la primeur de l'information qui avait entre temps filtré de la salle du huis clos: les chefs d'Etats et de gouvernement de la CEEAC viennent de mettre la dernière virgule sur le texte entérinant la vente de la région CEEAC a un des acheteurs chinois...
Un accord qui doit encore être entériné par voie de référendum...
D'après des journalistes sur place, il semble que les patrons de la CEEAC, écœurés par les très faibles performances économiques et politiques de cette région pourtant riche en ressort ces naturelles, aient décidé de s'en débarrasser au profit d'investisseurs chinois qui promettent de remettre les politiciens et les citoyens de la région au travail. Ce groupe d'investisseur chinois est mondialement connu pour ses méthodes de travail basées sur une utilisation intelligente de la chicotte et des matraques de diverses formes pour ramener la discipline au travail. Le prix de la transaction n'a pas été communiqué mais des sources concordantes font état de plusieurs milliards de FCFA versés en liquide dans la salle même du huis clos. Il semble aussi que des bateaux de luxes, des villas en Suisse ainsi que des beautés chinoises aient été aussi mis sur la table. Il est encore difficile de savoir dans quelles conditions ni quel timing les résultats de cette transaction seront exécutés mais un paquebot rempli de matraques et de chicotes et qui a accosté au large des côtes Camerounaises le week end dernier laisse penser que les chinois seraient prêts à prendre possession de leurs nouvel eldorado et à mettre les gens au travail, fissa!
Au moment où nous mettons sous presse notre journaliste essaye de rentrer en contact avec le Président du Consortium chinois pour obtenir des détails précis.
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